175 - DU COTÉ DES ROSES

Les rosiers commencent tous à fleurir et pour certains sont déjà en fleurs depuis le mois d'avril.

Il est toujours difficile de caser des rosiers grimpants dans un jardin sans structure spécialisée. Le problème dans mon jardin c'est le vent, au bout d'un moment même les plus solides piliers sont déracinés par le vent et s'effondrent sous le poids de la plantes.

L'autre solution c'est d'installer les grimpants dans les arbres. Le risque de déracinement est moindre. J'ai un arbre de Judée qui est très particulier, il n'est pas beau au moment de sa floraison, je m'explique, normalement les fleurs apparaissent avant le feuillage et elles sont très nombreuses sur les branches principales, voire le tronc. L'arbre est donc tout rose sur le fond noir du tronc et les feuilles couleurs bronze apparaissent ensuite seulement quand la floraison se termine. Eh bien pas chez le mien, les fleurs au demeurant peu nombreuses apparaissent quasiment en même temps que les feuilles et du coup sont noyées dans le feuillage. Ce n'est pas un arbre que j'ai planté moi même, il était là quand je suis arrivée et comme il n'y avait pas grand chose comme végétation je l'ai gardé.

Je suppose que c'est soit une plante qui s'est semée toute seule soit qui provenait d'un semis naturel et qui a été donnée au premier propriétaire. En tout cas ce n'était probablement pas une plante provenant d'un cultivar reconnu ou d'une pépinière sérieuse. 

Tout cela pour dire qu'avoir un arbre de Judée qui n'a pas grand intérêt décoratif est un peu dommage. J'ai donc décidé de lui coller un rosier grimpant qui va au moins le garnir pendant quelques semaines supplémentaires et prolonger son interêt. Il m'a fallu quelques temps pour convaincre Rosa Alberic Barbier de faire le travail. Il est maintenant bien installé et a envahi toute la partie basse de l'arbre.

Cercis siliquastrum et Rosa Alberic Barbier

J'ai planté contre la clôture mitoyenne, un autre roser grimpant, Rosa Cécile Brunner après le remplacement des poteaux qui avaient été tordus par le vent. Les roses en bouton sont des miniatures de roses thé, ensuite elle s'ouvrent de manière un peu échevelée. Elle est associée à un glycine du japon à fleurs blanches que je surveille et taille régulièrement.

Rosa Cécile Brunner 

Le dernier est Rosa Plaisanterie, un rosier issu de Rosa mutabilis. Quand je l'ai acheté après l'avoir admiré dans le jardin d'André Eve, j'ai pensé que j'avais acheté un petit arbuste, tant il était taillé court et semblait discipliné. Je ne suis pas une fanatique de la taille donc je l'ai laissé prospérer, maintenant il doit faire plusieurs mètres cubes en hauteur et largeur et il faut sans arrêt le contenir. Il s'est appuyé sur un arbuste, un Cotinus qui a un peu de mal à lui survivre, mais bon les plantes se débrouillent entre-elles.

Ses fleurs sont presque rouge en bouton, jaune un peu orangé à l'ouverture et finissent rose pale. Le mélange des couleurs est très beau. De plus il fleurit presque en permanence comme la plupart des R. mutabilis.

Rosa Plaisanterie